Publié dans Société

Population malagasy - Le nombre d’habitants atteint les 30 millions !

Publié le dimanche, 14 avril 2024

Un nombre doublé d’ici 2050. La population à Madagascar se chiffre cette année 2024 à 30.811.969 habitants, selon la projection démographique de l’Institut national de la statistique (INSTAT). Ces habitants se composent de 15.221.644 hommes et 15.590.325 femmes, soit un écart de 368.681. La Région d’Analamanga reste la plus peuplée, avec 4.386.939 habitants, tandis que la Région de Melaky en enregistre le moins, avec 385 629 habitants. « Plusieurs raisons expliquent ce déséquilibre sur la répartition de la population, dont l’exode urbain. On peut aussi citer le déplacement de la population pour la recherche de terres cultivables. Malgré la concentration de la population en zone urbaine, le taux de natalité reste plus élevé dans les zones rurales », a indiqué Tarzan Jean Baptiste Ndremitsara, directeur général de l’INSTAT. C’était vendredi dernier à Anosy lors de la remise officielle des versions physiques et électroniques des produits de l’Institut aux utilisateurs de données et informations. 

Si aucune action n’est menée, comme le renforcement de sensibilisation sur le planning familial, le nombre d’habitants à Madagascar augmentera jusqu’à 59.470.566 en 2050. D’ici 5 ans, soit en 2029, Madagascar enregistrera 35 550 282 habitants. Malgré cela, cette projection est susceptible d’un éventuel changement prochainement, d’après le recensement biométrique déjà en cours, selon les informations recueillies.

Promotion de l’utilisation des données statistiques

Les versions physiques et électroniques des produits de l’INSTAT sont désormais disponibles aux utilisateurs de données et informations statistiques. Le but étant de renforcer la promotion de l’utilisation des données statistiques, ainsi que de consolider la collaboration avec les entités productrices, les journalistes ainsi que les bibliothèques et centres de recherche au niveau du pays. Cela entre dans le cadre de la stratégie nationale de développement de la statistique, de 2023 à 2030, des thématiques du troisième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) de 2018, ainsi que des résultats de l’étude « Qui est laissé de côté à Madagascar ». Les rapports ont pu être dupliqués avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Leur promotion se fait par l’entremise de la séance « INSTAT Point Info », fruit d’une collaboration étroite entre ledit Organisme onusien et la Banque mondiale.

 

E.F./ P.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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